Music

Röyksopp – The understanding

Pas de malentendu
Melody AM, leur premier album sorti en 2001, avait fait les beaux jours de mon premier minidisc. C’était la grande époque glorieuse où la Norvège apprenait au monde qu’on savait y faire de la musique éléctro plus rafraichissante qu’un Fisherman’s friend. L’album avait depuis continué à trotter dans ma tête (après notamment être passé par une phase de rejet aigu – club internet a un moment récupéré pour une de leur pub).
Et voilà que je me réveille il y a quelques semaines pour découvrir qu’ils avaient sorti un album, sans prévenir, il y a 3 ans. Bravo.
J’avais pourtant entendu un remix par vitalic il y a quelques mois qui aurait du me mettre la puce à l’oreille (mais bon, comme je ne l’avais pas trouvé terrible à l’époque).
Du coup, je me suis lancé à la recherche de l’original, qui est tout de même plus réussi.

Quant au reste de l’album, on naviguera (tout comme pour le premier) entre certains titres légers (boys, only this moment) voir exaspérants (only this moment), et d’autres un poil plus ambitieux (triumphant, alpha male).

Les bonus qu’ils sont bons à avoir

http://www.royksopp.com/
http://en.wikipedia.org/wiki/R%C3%B6yksopp
Comme toujours, je vous laisse le soin de vous faire une idée sur deezer, lastFM ou autres.

Oui, je sais, je parle encore de musique Nordique …

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Cinema

I am a legend

Je suis une légende alors que beaucoup restent au stade de la bonne blague
Bon, je ne vais pas y aller par quatre chemin – d’abord, parceque ça ne sert à rien de partir dans tous les sens pour dire que c’est un bon film, ensuite, parceque je n’ai pas beaucoup le temps de disserter, et puis enfin, parceque j’ai une réputation à tenir – on ne m’appelle pas “300 words” pour rien. Oui, le film mériterait pourtant plus de 300 mots.

Youhou, ya quelqu’un ?

Donc, c’est bien, très bien même. J’y ai trouvé beaucoup de choses très réussies en vrac. Une belle histoire à la 30 millions d’amis avec le gentil chien, des plans de New York qu’à côté, 28 jours plus tard peu aller se rhabiller (comment ils ont fait ? ça semble tellement vrai), des scènes bien oppressantes comme il faut (zombie movie très réussi dans le genre), et même une réflexion assez troublante sur la solitude de l’être humain, Will Smith qui est assez fabuleux, etc, etc.

28 jours semaines/jours plus tard
3 ans après
Il n’y a guère que des esprits chagrins qui noteront une fin assez bizarre qui s’achève sur un trip communautaire à la Amish (le retour dans une communauté protégée du temps et de l’extérieur, la référence au travail sur la terre, les références aux élus – ceux immunisés). Donc, non, ce serait hors sujet d’en parler.

C’est bien, très bien foutu. On sursaute de son siège tout en y restant scotché. Si, c’est possible.

Bon, il me reste plus qu’à lire le livre maintenant.

Bonus :
Quelques explications sur les effets spéciaux dans l’article de wikipedia
Le site web http://iamlegend.warnerbros.com/
Les trailers : faites vous plaisir avec les plans de nyc (j’en profite au passage avec une petite parenthèse : déception au niveau de la musique, sans grand intérêt, alors que le trailer y mettait du Massive Attack bien propre … dommage, la musique du film ressemble plus à celle de n’importe quel Resident-Evil).

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Music

American Gangster

Malfrat US-style
Un film très bon et très intéressant à voir. A la fois biographie de la violence aux US dans les années 70 80, reconstitution minutieuse de la chute du premier parrain noir, et enquête de fond sur la propagation de la drogue aux US sur la période. Ce film joue l’équilibrisme sur un contexte de revendication identitaire parmis les afro-américains à la fin des 70s, et parviens à traiter le sujet avec une justesse remarquable – je soupçonne cependant que l’atmosphère de xénophobie de l’époque n’ait pas été suffisament retranscrite.
Ce film a un côté noir (non, ce n’est pas un mauvais jeu de mot) très prononcé, et est par moment très dur. A rapprocher de We Own The Night et Les Promesses de l’Ombre, précédemment commentés sur ce blog/serveur/script (enfin là, quoi).

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Literature

20th century boy

Une histoire de gamins au siècle dernier
Seb va me haïr, car il m’en a parlé il y a plusieurs mois (voir plus longtemps). J’ai eu entre les mains les 4 premiers tomes que j’ai avalé d’une traite, avec la ferme intention d’en lire plus. D’ailleurs, de les lire tous. C’est extrêmement addictif, avec un sens du cliffhanger (désolé d’utiliser le mot en anglais – allez voir sur la définition) qui pourrait devenir agaçant mais qui est en fait délicieusement insupportable, et donne envie de se précipiter vers la suite.

Une histoire de ficelles et de ressorts

Les ressorts de l’histoire sont au final assez classiques (une histoire de complot) avec des ficelles assez grosses (un anti héros qui ne veut pas devenir héros mais qui n’a pas le choix), mais le tout est remarquablement actionnés. Le scénario est fabuleux par sa cohérence. Je ne suis pas hyper fan du dessin, mais compte tenu de l’histoire, on pardonnera sans problèmes.

A ce jour, tous les albums de la série ne sont pas encore paru. Si on ne sait pas encore trop vraiment comment ça va finir, on sait en revanche que les scénaristes savent vraiment où ils veulent en aller (espérons qu’on aura pas droit à une fin à la Evangelion). Si je devais recommander un bon manga, celui-ci arrive dans les premiers résultats. Vivement les derniers albums.

http://fr.wikipedia.org/wiki/20th_Century_Boys

Les sites de fans sont assez savoureux :)
http://curtis2000.free.fr/
http://20th.centuryboys.free.fr/
http://labandeakenji.free.fr/

Une série adaptée des mangas devrait nous tomber dessus aussi
http://www.20thboys.com/

20th Century boys

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Message de service

Sauvé par une radiographie

Dimanche tout pourris, tiens
Non, je ne me suis rien cassé. Mais il y a des fois, on ferait mieux de rester dormir que de faire le malin pour aller courir dehors. D’abord parce qu’il pleut, et ensuite parce qu’on réalise au retour de sa course devant la porte fermée, ne rêvant que d’une bonne douche et d’un plat chaud, que l’on a laissé les clés chez soi et que le double est à plusieurs centaines de kilomètres.
Comme j’ai une porte que je n’ai que simplement claqué, et que j’ai des voisins qui, en plus d’être sympas, travaillent dans le domaine de la santé, ils ont réussi à ouvrir ma porte avec une simple radiographie.
Conclusion : méfiez-vous de votre radiologue, il pourrait bien être derrière votre prochain braquage.
En tout cas, la manipulation est à noter.
Comment ouvrir une porte avec une radiographie – un exemple en video
Et plusieurs références 1 2 3

Sternum

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Literature

1602

Les super héros à l’époque où les super héros n’existent même pas
1602 est un comics qui fait le pari de transposer l’univers des comics américains et leurs principales caractéristiques au 17e siècle. Imaginez un magnéto à l’âge de l’inquisition, ou un professeur Xavier dans la vieille Angleterre.
Croyez moi, c’est tout simplement excellent. Le héros de comics a été créé dans un contexte d’après guerre, et s’inscrit dans un contexte d’histoire contemporaine (la seconde guerre mondiale puis la lutte contre l’URSS, etc, etc). Le fait de transposer et de faire une variation sur le thème du super héros à une époque où le continent la nation américaine n’existe même pas est tout simplement géniale.
Bigrement bien renseigné, 1602 ne tombe cependant pas dans le grand gignol, et s’avère un comics très réussi, avec un contexte qui s’y prête merveilleusement (l’inquisition contre les sorciers / mutants de l’époque qui tombe parfaitement).

Tout plein d’informations qui vont bien avec :
http://en.wikipedia.org/wiki/Marvel_1602
1602_FANTASTICK_FOUR_1

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Cinema

We own the night

Polar shakespearien tout en sobriété et en noirceur sur fond de mafia russe
Que dire de ce film tant il navigue avec retenu et sobriété sur une histoire de déchirement familial. Ce film retrace à la fin des années 80 le choix d’un gérant de discothèque à succès soutenu par la mafia russe, entre sa famille de policier, ou sa vie de mafieux. Le dilemme est fort, et porté par des acteurs très bon dans ce film.
Un vrai bon polar dans toutes les règles de l’art, sans les galipettes et feux d’artifices qui peuvent alourdir le genre. L’ambiance du New York de la fin des années 80 est par ailleurs excellemment reproduit par petites touches.

Plus
le site officiel
La page allocine pour les francophones
Le site officiel en français
Et le trailer sur le site d’apple bien comme il faut

We-Own-The-Night-1227

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Literature

De superman au chat du rabbin – exposition

L’influence du judaïsme dans l’élaboration de la bande dessinée moderne
Je dois avouer que au départ, ça ne m’avait jamais frappé – et pourtant, en y regardant de plus près, c’est terriblement évident. Enormément d’auteurs de bande dessiné depuis les débuts ont un rapport avec le monde juif. Sans prétendre répondre à tout, cette expo a le mérite de poser quelques questions intéressantes et pertinentes, pour tout fan de BD qui se respecte, et de montrer quelques planches de collections.

Les auteurs juifs et la construction du super héros moderne
Tiens, rien que chez les comics américain. Quasiment tous ont un rapport plus ou moins étroit avec le monde juif – que ce soit les créateurs de Superman, Batman, la chose dans les fantastique four (une adaptation directe du mythe du golem), etc … Sans doute qu’il y aurait des choses très intéressantes à creuser du côté de ces auteurs – malheureusement, l’expo ne se contente que de souligner les liens.

Les auteurs juifs et la narration séquencée
Je ne suis pas suffisamment au fait de la culture et de la religion juive pour juger de la pertinence de ce lien, mais force est de constater que de nombreux auteurs de bande dessiné sont d’origine ou de culture juive – apparemment, il semblerait que la forme de narration séquencée utilisée dans la bande dessinée soit particulièrement proche de certaines formes de récits utilisés dans la culture juive.
Evidemment, le chat du rabbin, maus ou les autres auteurs de bande dessinée juif ont une bonne place dans l’exposition (dont un certain nombre, je dois l’avouer, que je ne connaissais pas vraiment).

La culture juive au sein de la bande dessinée
L’expo se paye même le luxe de quelques planches d’Hugo Pratt, fasciné par la Khabbale et les mythes qui l’entoure, et qui a alimenté quelques rêveries dans les albums de Corto.

Plus d’informations sur l’expo :
http://www.mahj.org/fr/02_en_ce_moment/expo_bandeDessinee.php
Exposition jusqu’au 27 janvier 08

16 septembre 2007 Mes dernières lectures (1)

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Music

La Tosca – Puccini (à l'opéra Bastille)

Celà faisait lontemps que je voulais voir la Tosca. Je n’ai pas été déçu.
C’était magnifique, remarquable, fantastique (ajoutez le superlatif de votre choix). Je n’ai pas regretté mes 3 heures d’attentes dans le froid et l’humidité, la fatigue que ça a engendré, les commentaires navrant de la faune habituelle de l’opéra … J’étais content d’être là, et je n’aurai échangé ma place pour rien au monde.
Pendant l’une des 3 entractes, j’ai entendu autour de moi un “c’est classique, mais plaisant” lancé de manière aussi cavalière que grotesque par une dame qui mettait plus d’ardeur à montrer sa présence qu’à suivre l’opéra en lui-même. Certes, la mise en scène reprenait des costumes d’époques, ne cherchait pas l’esbrouffe. Mais une fois de plus, c’était très malin, très bien vu, et surtout magnifiquement interprété.
La Tosca est définitivement un grand opéra.

Pavarotti devait y être fabuleux dedans. En tous cas, les enregistrements qu’il laisse derrière lui sont remarquables. Allez jeter un oeil sur cet enregistrement misérable par sa qualité pour vous en convaincre
Video youtube

Si vous voulez en savoir plus sur le sujet : http://en.wikipedia.org/wiki/Tosca
La page sur la Tosca sur le site de l’opéra
Et en bonus quelques rapides extraits sur cette page

PS : j’ai été tout de même sacrément veinard d’être là pour cette représentation qui était la dernière en version opéra. A cause de la grève, elle a été ensuite donnée en version concert. Moins impressionnant sans doute.
L’article de l’AFP sur le sujet

C’était la semaine dernière, mardi 13 Novembre 2007 à 19h.

Opera Tosca

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