220 ou 110 ?
Je fais partie de ces personnes qui ont prêté une oreille désappointée aux précédents albums de Bjork, qui m’avaient moyennement convaincu – experimentaux, torturés, perdus. On sentait Bjork un peu loin, avec une musique froide et sans émotion. Sans doute qu’on attend trop de chacun de ses disques – forcément, le talent crée l’attente.
Mais pour cet album, retour aux sources. On sent une certaine proximité avec les premiers albums : post, debut, mais surtout le fabuleux homogenic. Cependant, je vais volontairement être sévère avec cet album – encore une fois, l’attente crée la déception.
Rating :
Si cet album me rassure plus que les précédents, j’attends à chaque nouvel album quelque chose de fabuleux.
Je vous rassure, ces 3 étoiles sont assez injustifiées, je le reconnais, car l’album parvient à créer cet univers si unique que Bjork cultive (sorte d’univers magique fabuleux et aérien à tendance zen ou torturée, ça dépend).
Pourtant, plus je l’écoute, plus je pense que j’ai été sévère. Peut être que Bjork, ça demande à vieillir dans sa boite de CD avant d’être dégusté. Je reviens dans un an vous dire si c’est mieux, une fois que j’aurai résolu mon problème déception/dévotion avec la belle islandaise.

Bonus
Le site des fans en français : http://www.bjork.fr/
http://www.bjork.com/
Le clip de earth intruders : http://www.dailymotion.com/video/x1ti0p_bjork-earth-intruders_events
Intéressant, après Gondry, c’est Michel Ocelot (kirikou, Azur et Asmaar) qui s’y colle.

Alors autant en profiter pour se plonger dans les souvenirs de vacances
Vous vous souvenez sans doute de ma précédente carte postale live from Stockholm (qui elle même suivait un premier article sur cette ville). Me voilà rentré, je peux donc vous montrer ma carte postale du Nord de la Suède, autour de Kiruna. J’en ai profité pour aller faire un tour du côté du cercle polaire et de la Norvège, via Narvik et Tromso. Le trajet, pour vous donner une idée.
Température à l’arrivée : -3 degrés, neige.
Température en repartant : +3 degrés, soleil.
Et pas un seul touriste à l’horizon, moi excepté. Très reposantes vacances qui m’ont permis de lire, de marcher et d’écouter et réécouter beaucoup de musique (ce qui va me permettre d’alimenter quelques articles à venir).
Photos. Continue reading →

Fête de quartier dans ton oreille
Il est appréciable de constater que le rock anglais recèle toujours des petites pépites. Bloc Party m’avait bien plu sur le précédent album (silent alarm – oui, je sais, je ne l’ai pas commenté …), et ils m’ont convaincu sur ce dernier. Premier point que j’apprécie, c’est le dynamisme des pistes – sans agressivité, la rythmique est soutenue. Même si certaines pistes parviennent à garder un caractère aérien, l’ensemble donner une impression de patate qui fait du bien. C’est d’ailleurs mon deuxième album sur ma compilation du matin – aux côtés de !!!, précédemment commenté (et je recommande en particulier Song for clay). Cet album parvient à être massif et planant à la fois – une étape supplémentaire dans la maturité. Ce groupe quitte le domaine du léger que je reprochais à son précédent album pour gagner en profondeur.
La première écoute réveille le pavillon auriculaire – du coup, on n’hésite pas à pousser le volume.

Vraiment une bonne surprise que cet album.
Rating :

Bonus
Toujours le site internet : http://www.v2.fr/artistes/blocparty/
Mais en VO, ce sera pas plus mal : http://www.blocparty.com/
L’article sur wikipedia
Beeeuh (mais incontournable)
Et quelques videos qui trainaient

Le petit oiseau va sortir
Birdy Nam Nam, c’est moins un groupe qu’une étrange et fabuleuse expérience musicale. Aucun instrument traditionnel dans le coin, aucun ordinateur, aucun micro : 4 bonshommes chacun avec leurs platines. Chacun est responsable de ses samples, et participe à la construction de l’ensemble. Du coup, ils peuvent se permettre quasiment tout. Le patchwork musical est autorisé avec une virtuosité assez savoureuse proche de la performance.
Au final, on oublie complètement l’aspect performance pour se laisser emporter par la musique et leurs samples sortis d’on ne sait où, bidouillés sur la platine.
Là encore, je pense qu’en live, ce doit être tout simplement fabuleux – les voir s’échanger les disques et voir naitre la mélodie de bouts de disques tissés les uns aux autres doit avoir un côté magique.
4 étoiles (j’ai faillit mettre 5, rien que pour la pistes Abbesses – cependant, dommage, toutes les pistes l’album ne tiennent pas autant le rythme sur la longueur).

Rating :

Bonus
Une série de videos un peu pas trop convaincantes
Le site : http://www.birdynamnam.com/
Myspace l’infâme
Et puis le wikipedia pour faire propre

Lumineuse épiphanie
Arcade Fire revient avec un album ambitieux – rien que la pochette fait tout de même plaisir à voir. La musique elle même donne dans ce registre : des cordes, des envolées lyriques, des patternes musicales complexes, un orgue grandiloquent qui s’invite par moment. Ca sent la pop un peu sophistiquée. Mais le problème, c’est qu’au final, on reste collée dans la pop – des mélodies légères avec des refrains un peu trop faciles – ou au moins en décalages avec le ton de l’album.

Bon, au final rien de grave, et ça fera tout de même un album assez appréciable à écouter, sans qu’il parvienne à emporter autant que ce à quoi la pochette pourrait laisser croire.
J’ai faillit mettre 3 étoiles, mais je me suis dit que j’ai déjà été assez sévère dans mon commentaire.
A vous de faire votre avis – vous devez sentir que je n’arrive pas à détester l’album, sans parvenir à me convaincre qu’il est fabuleux.

Rating :

Bonus
Site : http://www.arcadefire.com/
Un concert à emporter qu’il est bien – réalisé dans les coulisses de l’olympia dans un monte charge avant qu’ils ne donnent leur concert :
http://www.blogotheque.net/article.php3?id_article=2867
Mon précédent article (qui commence à dater – juin 2005) sur le précédent et assez appréciable album Funeral