Table rase et craie blanche
Pour ceux qui ne connaissent pas PJ Harvey, il est indispensable que vous vous plongiez sur la discographie de la demoiselle pour comprendre à quelle point elle est remarquable, et à quel point ce nouvel album est une rupture. D’abord, vous passerez un excellent moment (ses albums sont vraiment très bons). Et ensuite, vous n’en apprécierez que mieux ce nouvel album, intéressant d’abord par sa musique, et par le virage de style opéré.
Un album particulièrement raffiné
L’album brille par sa cohérence et sa finesse. La musique y est délicate et douce, met en avant le piano et la voix, la guitare se fait élégante. Le tout est bigrement flatteur, sans pour autant renier l’intensité propre à l’artiste qui en a fait une rebelle un peu à part depuis ses débuts dans les années 90.
Un tournant vers une nouvelle forme de maturité ?
J’aime beaucoup les artistes capables de se remettre en question. PJ Harvey avec cet album opère un changement de taille avec sa précédente musique, plutôt orientée rock, avec une tendance pour les musiques torturées. Ici, nous sommes entrainés dans un univers délicat, qui met plus en valeur le travail sur sa voix.
Bref, ça change, mais j’aime ça. Evidemment, on pourra aussi lui reprocher de se trahir, de perdre son style, etc, etc … Parlons alors d’une évolution très réussie, que je vous encourage à découvrir.
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Le site officiel
Libé qui fait sa critique dessus
Même le monde est d’accord avec moi
Et si vous n’y connaissez rien, remerciez wikipedia
Vous pourrez aussi en profiter pour aller faire un tour sur deezer et écouter les antécédents de PJ Harvey