Catch kitch
Plongée au coeur du Mexique à moustache et à collant bleu ciel, fanatique de catch à paillette et de mauvais goût. Quand on trouve dans un film une réplique comme “quand on est oune homme, parfois on porte des pantalons moulants, dans sa chambre, youste pour rien”, on ne peut être que conquis.
Rating :
L’histoire : Un moine fasciné par les héros du catch décide un jour de devenir catcheur lui-même, et revêt la nuit son habit et sa cape pour briller.
Jack Black est fantastique en catcheur mexicain obèse, avec un jeu d’acteur à base de moustache et de regards inspirés et profonds vers l’horizon.
Attention néanmoins : ce film est fait par le réalisateur de Napoleon Dynamite … un gage de lourd et de longs silences angoissants.
En même temps, ce film tire toute sa croustillance du kitch mexicain – j’attends avec impatience le premier grand film sur le monde du catch à l’américaine, tel qu’on peut le voir à la télé. Là, je crois qu’on atteindra les sublimes de l’abysse des spectacles …