220 ou 110 ?
Je fais partie de ces personnes qui ont prêté une oreille désappointée aux précédents albums de Bjork, qui m’avaient moyennement convaincu – experimentaux, torturés, perdus. On sentait Bjork un peu loin, avec une musique froide et sans émotion. Sans doute qu’on attend trop de chacun de ses disques – forcément, le talent crée l’attente.
Mais pour cet album, retour aux sources. On sent une certaine proximité avec les premiers albums : post, debut, mais surtout le fabuleux homogenic. Cependant, je vais volontairement être sévère avec cet album – encore une fois, l’attente crée la déception.
Rating :
Si cet album me rassure plus que les précédents, j’attends à chaque nouvel album quelque chose de fabuleux.
Je vous rassure, ces 3 étoiles sont assez injustifiées, je le reconnais, car l’album parvient à créer cet univers si unique que Bjork cultive (sorte d’univers magique fabuleux et aérien à tendance zen ou torturée, ça dépend).
Pourtant, plus je l’écoute, plus je pense que j’ai été sévère. Peut être que Bjork, ça demande à vieillir dans sa boite de CD avant d’être dégusté. Je reviens dans un an vous dire si c’est mieux, une fois que j’aurai résolu mon problème déception/dévotion avec la belle islandaise.
Bonus
Le site des fans en français : http://www.bjork.fr/
http://www.bjork.com/
Le clip de earth intruders : http://www.dailymotion.com/video/x1ti0p_bjork-earth-intruders_events
Intéressant, après Gondry, c’est Michel Ocelot (kirikou, Azur et Asmaar) qui s’y colle.