Music

Harnoncourt – Bach – Pleyel – 18 décembre 2007

Célèste
Je ne vais pas trop disserter sur le sujet, mais il fallait tout de même le dire. C’était probablement l’un des meilleurs concert de mon existence – plus qu’un concert, une expérience de la maitrise parfaite de la musique à tous les niveaux.

Harnoncourt, c’est un Everest jamais franchi jusqu’alors. Il y a 7 ans, tout Nantes fêtait Bach pendant ses folles journées. Et qui d’autre que le maître de l’interprétation du baroque allemand pour rayonner ces jours là – et j’avais raté ça.

J’ai donc rattrapé le temps perdu à Pleyel. Certes, il doit manquer l’esprit et l’ambiance d’un concert dans une église, mais l’acoustique compensera ce vide, tandis que la disposition de la salle me permettra d’être situé juste derrière le choeur, au premier rang. A la hauteur des choristes, perdu au milieu d’eux, le chef de coeur en face de moi, plus tout à fait spectateur. Et j’ai pu observer en détail la direction d’Harnoncourt.

Le baroque est une musique d’excès, de surenchère, et d’une incroyable rigueur. La diriger sans tomber dans le grotesque, ni dans le formalisme froid, demande de l’expérience et une compréhension profonde de la musique et de la période. Et a Pleyel ce soir là, c’était célèste.

Tellement logique, simple, parfait, immédiatement parfait.

Certains associeront à la précision dans la direction une sorte de routine et un manque de ferveur dans l’interprétation. Pour ma part, je reprocherai surtout l’entrée en matière trop sûre d’Harnoncourt, ovationné par la salle avant même d’avoir mis le pied sur la scène. Ils sont agaçants, les génies.

http://www.sallepleyel.fr/francais/programme/detail_representation.asp?id_rep=15513
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nikolaus_Harnoncourt

Prochain Everest : Herreweghe.

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