Malfrat US-style
Un film très bon et très intéressant à voir. A la fois biographie de la violence aux US dans les années 70 80, reconstitution minutieuse de la chute du premier parrain noir, et enquête de fond sur la propagation de la drogue aux US sur la période. Ce film joue l’équilibrisme sur un contexte de revendication identitaire parmis les afro-américains à la fin des 70s, et parviens à traiter le sujet avec une justesse remarquable – je soupçonne cependant que l’atmosphère de xénophobie de l’époque n’ait pas été suffisament retranscrite.
Ce film a un côté noir (non, ce n’est pas un mauvais jeu de mot) très prononcé, et est par moment très dur. A rapprocher de We Own The Night et Les Promesses de l’Ombre, précédemment commentés sur ce blog/serveur/script (enfin là, quoi).

Celà faisait lontemps que je voulais voir la Tosca. Je n’ai pas été déçu.
C’était magnifique, remarquable, fantastique (ajoutez le superlatif de votre choix). Je n’ai pas regretté mes 3 heures d’attentes dans le froid et l’humidité, la fatigue que ça a engendré, les commentaires navrant de la faune habituelle de l’opéra … J’étais content d’être là, et je n’aurai échangé ma place pour rien au monde.
Pendant l’une des 3 entractes, j’ai entendu autour de moi un “c’est classique, mais plaisant” lancé de manière aussi cavalière que grotesque par une dame qui mettait plus d’ardeur à montrer sa présence qu’à suivre l’opéra en lui-même. Certes, la mise en scène reprenait des costumes d’époques, ne cherchait pas l’esbrouffe. Mais une fois de plus, c’était très malin, très bien vu, et surtout magnifiquement interprété.
La Tosca est définitivement un grand opéra.

Pavarotti devait y être fabuleux dedans. En tous cas, les enregistrements qu’il laisse derrière lui sont remarquables. Allez jeter un oeil sur cet enregistrement misérable par sa qualité pour vous en convaincre
Video youtube

Si vous voulez en savoir plus sur le sujet : http://en.wikipedia.org/wiki/Tosca
La page sur la Tosca sur le site de l’opéra
Et en bonus quelques rapides extraits sur cette page

PS : j’ai été tout de même sacrément veinard d’être là pour cette représentation qui était la dernière en version opéra. A cause de la grève, elle a été ensuite donnée en version concert. Moins impressionnant sans doute.
L’article de l’AFP sur le sujet

C’était la semaine dernière, mardi 13 Novembre 2007 à 19h.

Vidage de compte del.icio.us de ces dernières semaines – en vrac
C’est pas le tout, mais j’ai du coup pas mal de choses à rattraper. Alors je vous préviens, ça va être un peu en vrac quelques liens que j’ai glané pendant mes visites de mes dernières semaines. A noter au passage que vous pouvez retrouver les comptes delicious de Seb et moi dans la barre de droite de ce même site.
Au programme (mots clés) : musique, video virale, le futur des médias par les medias, du google en chiffre et en religion, des agences de design, des statistiques sur wikipedia, une horloge japonaise étrange, une banque d’ambiance sonore mondiale, de la video …
De quoi occuper sainement occuper son dimanche après midi (sinon, vous avez Vivement Dimanche sur France 2, ou alors Walker Texas Ranger sur TF1 … c’est pas mal aussi)

human beatbox melodic

un bonhomme qui fait de la musique avec sa bouche

Seven Deadly Sins of Advertising Via Viral Video « Will Video for Food

Show me a marketer without ?viral? on her marketing plan and I?ll show you an online video site that?s profitable. Advertising offline is getting harder with time-shifted television and declining viewership, and online advertising is getting more

Les Rencontres de Cannes 2007

Colloque : VIRTUEL & MEDIAS le journalisme en sursis ? Le journalisme, sous toutes ses formes, devant intégrer les nouvelles technologies de l’information et de la communication, restera-t-il lui même ? Se modifiera-t-il, jusqu?où et comment ? D

Google en chiffres

# 15 916 employés (en septembre 2007) # 1 200 employés millionnaires grâce aux stock-options dont : * 500 en dizaines de millions * 80 en centaines de millions # en 2006, plus de 3500 CV ont été reçus et traités par jour par 400 cad

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Always useful

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Agence webdesign genre Kawaii

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UNIQLOCK

une horloge japonaise difficile à décrire

» The Church of Google

We at the Church of Google believe the search engine Google is the closest humankind has ever come to directly experiencing an actual God (as typically defined). We believe there is much more evidence in favour of Google’s divinity than there is for the d

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SoundTransit is a collaborative, online community dedicated to field recording and phonography. On this site, you can plan a sonic journey through various locations recorded around the world, or you can search the database for specific sounds by different

The Shock Doctrine | Naomi Klein

“There are very few books that really help us understand the present. The Shock Doctrine is one of those books.” – John Gray The Guardian

Your salary

conversion de salaire par mois / jours / minutes / heures / secondes

Téléchargement de photo Flickr : nokia’s entire history

timeline des produits Nokia (ainsi que des UI, User Interfaces) depuis 1982 et cela jusque l?an dernier

Le Dictionnaire de la Zone © Cobra le Cynique

Le Dictionnaire de la Zone Tout l’argot des banlieues

YouTube – Typolution

Typolution, un film d?animation en typographie d?Olivier Beaudoin (de kalomnie), sur la chanson Nostrand du groupe Ratatat.

Mixeur pour sauce New Yorkaise
Je vous le confesse, j’ai une certaine admiration coupable pour les Beastie boys. Coupable, car je les trouve tout de même un peu escrocs, ces rappeurs blancs. Ils ont heureusement pour eux 1/ d’être avant tout plus punk que rappeur 2/ d’être talentueux 3/ de dégager une énergie folle et un univers loufoque. Donc à défaut d’un nouvel album, vlàtypas qu’il nous servent un album de mix, sans aucun texte dessus.

Bon. Soit.

Si vous voulez vous essayer à exercer votre rap beastie boys style, ça vous sera utile. Si vous aimez les ambiances mélangeant le funk, le hip hop et je-ne-sais-quoi avec un casquette qui fait “yo”, ça pourra vous intéresser.
On s’en contentera en attendant le prochain album.

Rating :

Les bonus incongrus
Un incontournable du net : le site officiel (où on y trouve des acapellas, un sampler, et pleins d’autres choses bizarres)
Parcequ’il faut bien se faire un peu de culture
Et parcequ’ils ont fait des clips mémorables

Table rase et craie blanche
Pour ceux qui ne connaissent pas PJ Harvey, il est indispensable que vous vous plongiez sur la discographie de la demoiselle pour comprendre à quelle point elle est remarquable, et à quel point ce nouvel album est une rupture. D’abord, vous passerez un excellent moment (ses albums sont vraiment très bons). Et ensuite, vous n’en apprécierez que mieux ce nouvel album, intéressant d’abord par sa musique, et par le virage de style opéré.

Un album particulièrement raffiné
L’album brille par sa cohérence et sa finesse. La musique y est délicate et douce, met en avant le piano et la voix, la guitare se fait élégante. Le tout est bigrement flatteur, sans pour autant renier l’intensité propre à l’artiste qui en a fait une rebelle un peu à part depuis ses débuts dans les années 90.

Un tournant vers une nouvelle forme de maturité ?
J’aime beaucoup les artistes capables de se remettre en question. PJ Harvey avec cet album opère un changement de taille avec sa précédente musique, plutôt orientée rock, avec une tendance pour les musiques torturées. Ici, nous sommes entrainés dans un univers délicat, qui met plus en valeur le travail sur sa voix.

Bref, ça change, mais j’aime ça. Evidemment, on pourra aussi lui reprocher de se trahir, de perdre son style, etc, etc … Parlons alors d’une évolution très réussie, que je vous encourage à découvrir.

Rating :

Vu/lu à ce sujet
Le site officiel
Libé qui fait sa critique dessus
Même le monde est d’accord avec moi
Et si vous n’y connaissez rien, remerciez wikipedia
Vous pourrez aussi en profiter pour aller faire un tour sur deezer et écouter les antécédents de PJ Harvey

On recoil les morceaux
Seb est très fort pour repérer des trucs pas possible. Là, cette fois, il avait attiré mon attention sur cette page (j’imagine qu’il connait par coeur le site web de mac, avec le temps de chargement pour chaque page par ordre croissant). J’imagine aussi qu’il a réagit au mot clé “depeche mode”. Du coup, j’ai été écouté ce que donne cet album de Recoil. Derrière Recoil, il y a tout simplement le producteur de Depeche Mode – on peut donc légitimement s’attendre à quelque chose de propre et bien fait, tant les albums de depeche mode de ces 10 dernières années sont remarquablement produits.

Que c’est bien propre tout ça
Le monsieur connait bien son métier. Du coup, il peut se permettre de se l’appliquer à lui-même : son album navigue entre plusieurs influences, les plus notables étant massive attack (il emprunte d’ailleurs une soliste de ce dernier groupe sur la fort jolie piste Allelujah). Il n’hésite pas non plus à puiser dans le répertoire du blues New Orleans et de la country bien vintage pour tenter le metissage (un peu à la Moby – avec lequel il a d’ailleurs déjà enregistré).

Qu’est-ce qu’on Recoil …
C’est bien fait, c’est même pas mal par moment. Souci : ça n’a pas d’âme, c’est lisse. Du coup, on a un peu l’impression que cet album est plus un agréable (et réussit) exercice de style qu’un projet musical. Le tout manque d’identité, mais reste un bon moment pour vos oreilles.
A vos écouteurs.

Rating :

Plus encore
http://recoil19.net/
http://recoil.tv/
http://en.wikipedia.org/wiki/Recoil_%28band%29

Comme au tribunal
Bon alors j’ai déjà évoqué deux petites secondes le cas de justice lors du joli clip qu’ils ont fait pour D.A.N.C.E. (pour les deux anciens graphistes qui composent ce groupe, c’était bien le minimum que de faire un truc joli). D’ailleurs, saluons au passage le travail graphique sur l’ensemble de l’album (pochette identitée graphique clips, etc). En revanche, au niveau musical, je suis plus gêné : sans être le pire album du siècle, je reste persuadé que le buzz autour est franchement surdimensionné – je suis notamment agaçé par l’hommage un peu lourd au disco et la house.
En revanche, deux petits points : je me félicite que la scène électronique française se réveille avec cet album (qui du coup donne à Ed Banger de quoi moudre son grain) et qu’elle retrouve un peu de brillant un peu partout, car mine de rien, il n’y a pas que du mauvais. Et puis je suis persuadé aussi qu’en live, ce doit pas mal déménager.
Donc, ne blâmons pas trop (même si ça m’agace profondément d’écouter le même truc que mon petit cousin. Oui, je suis snob, et alors ?).

Rating :

Rab
http://fr.wikipedia.org/wiki/Justice_(groupe)
Beuh (et en plus, c’est leur site officiel): http://www.myspace.com/etjusticepourtous

Asseyez vous deux secondes et soufflez
Celà fait maintenant presqu’un an que je veux parler de cet album qui rythme mes trajets urbains de paix et de sérénité. Un an que je veux en parler, et je ne sais même pas si je serai suffisamment explicite pour vous donner envie de l’écouter. Et pourtant, passer à côté serait regrettable. Hooverphonic est un groupe qui a fait ses belles heures dans le domaine de la musique tendance trip hop légère (de la trip pop ?) et instrumentale, que j’ai longtemps confondu avec Morcheeba. Jusqu’au précédents albums, c’était une musique vraiment agréable à écouter. Mais avec cet album, le groupe se réinvente.

Vous vous souvenez certainement du miracle qui se produit sur l’album live at Roseland de Portishead. Cet album n’est pas un live, mais une adaptation des plus belles pistes d’Hooverphonic en instrumental – beaucoup de cordes, du piano, et sur une majorité des pistes, les percussions disparaissent complètement. Du coup, cette orchestration confère un un aspect très jazzy / club à l’ensemble.

Du coup, je vous invite vraiment à vous assoir et écouter. Rating :

Bonus
http://en.wikipedia.org/wiki/Sit_Down_and_Listen_to_Hooverphonic
http://en.wikipedia.org/wiki/Hooverphonic (on y apprend que ce sont des belges … incroyable)
http://www.hooverphonic.com/disco/sit.html

Cure de désintoxication magnifique // à bas Abba #4
Pour finir ce cycle de posts sur la musique scandinave en dehors d’Abba, une petite gâterie. Le dernier album de Jay Jay Johanson (sorti depuis un petit bout de temps pourtant). Il tournait sur mon iPod depuis quelques semaines déjà, mais je n’avais pas encore pris le temps d’en parler. Et c’est bien dommage, tant il est délectable. A la base, fortement influencé par l’électronique, Jay Jay Johanson c’est l’incarnation du dandysme nordique avec une pointe de mélancolie relevée d’élégance. Indubitablement, sa musique inspire le respect par sa classe et sa légerté aérienne. Sa voix est fluette, mais sa musique est particulièrement puissante.
Les précédents album mettaient l’accent sur l’électro planante, cet album a de suprenants accents jazzy qui en font un incontournable absolu.
Bref, la classe à l’état pur (et en plus, il a le bon goût de vivre à Paris – la super classe).
A écouter de toute urgence aussi.

Rating :

Bonus
Un site officiel – sans doute le plus simple et le plus dépouillé que j’ai vu.
Wikipedia, décidément intarissable
Déception, il a un myspace
Last FM, un bon moyen de se faire une idée
Une piste sur deezer (et pas ma préférée) En revanche, je vous encourage à aller voir les autres albums en tapant “johanson” dans le moteur de recherche. Evitez tout de même Antenna ou Automatic Lover, de grossières erreurs de parcours.

Sur place ou à emporter ? Avec ou sans supplément magie ?
J’ai récemment évoqué ma découverte béate et émerveillée de José Gonzalez en Suède. Coïncidence amusante, 3 concerts à emporter viennent d’être dévoilé mettant en scène le José. Les concerts à emporter, j’en ai déjà parlé (pour arcade fire et pour cocorosie) : c’est grosso modo un blog qui diffuse régulièrement des artistes qui interprètent un de leur titre sous forme de videocast dans un format particulier et unique : des images saturées, un son parfais, un plan séquence, de l’imprévu et des décors qui participent à l’interprétation.
Du coup, chaque concert à emporter est unique. Celui dédié à José Gonzalez est juste exceptionnel.
Du coup aussi, j’en profite pour vous faire quelques recommandations de Concerts à Emporter (c’est ma tournée).

http://www.blogotheque.net/article.php3?id_article=3498

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