Cinema

300, encore une petite couche

Astuce pour voir le film en avant première
Le film le plus attendu de la blogosphère ces 6 derniers mois sort dans 3 jours en France, et moi, je vous offre de découvrir en avant première le film. Plan par plan, séquence par séquence, vous pourrez voir avant tout le monde chaque élements de ce qui s’annonce un carton, et pas seulement chez les hellenistes de l’école du louvre, grâce à un buzz remarquable.

Pour découvrir le film en avant première, lisez la BD
C’est pas plus compliqué ! Je l’ai découverte il y a 2 semaines, et j’ai été frappé par les ressemblances des plans du trailer avec les planches de la BD. Ce Miller, quel talent – ce n’est pas une BD qu’il a fait, mais un storyboard ! Du coup, il ne reste plus à Zach Snyder (le réalisateur de 300) qu’à trouver des bonhommes gonflé à bloc de testostérone pour jouer dans le film, et hop, le tour est joué !

D’ailleurs, je vous propose de voir plan par plan ce que ça donne, la ressemblance est vraiment troublante.

Et puis en plus, ce malin de Snyder il met de gros ralentis sur les plans les proches de la BD, histoire qu’on vienne pas lui dire qu’il n’a pas été suivre fidèlement l’album.

Je ne vous cache pas que l’histoire se termine mal.

Le buzz internet pour un film le plus réussi depuis le projet blair witch

ça c’est du beau buzz

ça commence avec quelques trailers volés, dévoilés lors de conférences et sur Digg, avec la warner qui s’en mêle (souvenez vous de mon premier post sur le sujet). Puis ça continue avec le trailer officiel, et le tout avec le blog du film régulièrement alimenté … Du coup, la pression n’est pas retombée depuis le mois de juin de l’année dernière. D’ailleurs, à ce sujet, je vous recommende cet excellent article d’Ecrans qui nous raconte toute l’histoire de ce buzz, avec en Bonus les premières vidéos de fan …
Affligeant …

Le Buzz en image
Sur google

Sur Technorati

Remarquez l’effet en 3 temps.
Eté 2006, annonce du truc – premiers buzz avec un noyau dur qui se refile le trailer de blog en blog – et là est le tour de maître – sans que ça retombe jusqu’à l’approche de la sortie du film, la sortie du trailer officiel 1 et 2 et enfin la sortie du film …

Clap clap clap … du grand art …

Pour finir, je devrais confesser que c’est pour une partie infime ma faute … (et ce, dès septembre …)
Ce qui me rassure, c’est que c’est aussi celle de Seb … (le 23 janvier dernier … il participera au gros buzz de fin de vague)

Dernière précision : si le film est ne serait-ce qu’un quart aussi bon que la BD, alors on peut s’y rendre sans aucune hésitation.

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Le nombre 23

Le compte est bon

Réalisé par Joel Schumacher
Avec Jim Carrey, Virginia Madsen, Logan Lerman
Durée : 1h 40min.
Année de production : 2007

Rating : moui
Le retour de Joel Schumacher accompagné de Jim Carrey … On peut donc s’attendre légitimement à du sombre et du glauque. Et il faut avouer que l’affiche est plutôt sympathique, pour un thème alléchant – celui de l’obsession numérologique à tendance paranoïaque. Tiendrait-on quelques chose d’intéressant ?

Un thriller numérique … sans ordinateurs
Le chiffre 23 est apparemment le centre d’une vraie obsession. Tous les problèmes de ce monde seraient liés à ce chiffre avec une troublante coïncidence, sans que l’on puisse vraiment déterminer la finalité de cette malédiction. A partir des élucubrations de quelques acharnés de la numérologie, Joel Schumacher revient avec un pitch alléchant.

Des chiffres et des lettres – toujours aussi ennuyeux
Il se trouve que le film est très prometteur … mais forcément un peu décevant. Aurait fait une meilleure BD … le film est un peu long.
Soulignons quelques points positifs, cependant :
Soulagement : un film de Joel Schumacher qui ne donne pas la nausée (je fais références à 8mm qui était décidemment sale tellement il était glauque, ou encore Bateman dans sa version disco fluo à paillette qui m’avait filé un beau mal de crâne).
Autre point positif : Jim Carrey qui confirme que décidemment, il est très bien dans d’autres rôles que ceux de bouffons (notamment suite à Eternal life of the spotless mind).
Et puis surtout, ce film est idéal pour réviser son algèbre.

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=DnMp5rW56J8]

Petit détail : si vous prenez la première lettre de chaque mot de cet article et que vous les additionnez, et que vous divisez par votre age, moins l’heure de la mort de Hitler, vous trouverez 24 … Ben quoi ? C’est presque pareil que 23 …
Bon, d’ailleurs, il a été rédigé à 23h23 …

Plus
1/ http://www.number23movie.com/
2/ http://www.youtube.com/number23
3/ http://en.wikipedia.org/wiki/23_%28numerology%29
4/ http://www.number23movie.com/youtube/gallery.html
5/ http://programmes.france3.fr/des-chiffres-et-des-lettres/23806420-fr.php

Tant qu’à avoir un film à chiffres, vivement 300.
(3+2zéros = 23 inversés … on n’en sort pas).

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The last king of scotland

Réalisé par Kevin Macdonald
Avec Forest Whitaker, Gillian Anderson, James McAvoy
Film britannique.
Durée : 2h 5min.
Année de production : 2006

La descente aux enfers de l’Ouganda.
Le dernier Roi d’Ecosse retrace le destin d’Idi Amin Dada, ancien leader de l’Ouganda, déchu en 1979 et mort paisiblement en Arabie Saoudite en 2003. Ce film est l’occasion d’une fresque sur le régime, mais aussi sur une partie de l’histoire de l’Afrique au lendemain de l’indépendance.
Même si le personnage principal n’existe pas (le film est adapté d’un roman), le personnage d’Idi Amin Dada, lui, est bien présent.
Rating : rrahh lovely !

Des personnages remarquables
Forrest Whithaker, excellent Amin Dad
Amin Dada, un vrai personnage de cinéma, sombre dans la folie, autocrate proclamé sous les dehors séduisants du leader africain – médiatique, mais aussi mégalomane et despotique. Derrière le séduisant masque de l’indépendance se cache la réalité hideuse de la folie destructrice – le pouvoir rend fou, c’est bien connu.
Massif, inquiétant, charmeur – l’oeil droit de Forrest Withaker suffit à lui seul à exprimer tout l’excès du personnage, sa schyzophrénie évidente. Un excellent choix d’acteur et un remarquble jeu pour Forrest Withaker.

A noter le personnage particulièrement riche du jeune docteur qui se laisse séduire par Amin … Cet homme qui part vers l’afrique, la tête pleine d’aventure et de paysages souriants, et qui refuse d’affronter la réalité en face, qui préfère accepter les discours rassurants d’Amin plutôt que de se confronter avec les faits. C’est un peu une allégorie de l’homme blanc au lendemain de la décolonisation – il finira par s’en sortir, laissant derrière lui les 300 000 morts du régime Ougandais …


Tranches d’Afrique

Au delà de la galerie de portrait, ce film est aussi l’occasion de revenir sur l’afrique de l’époque, sans caricatures ou simplification. On y voit donc des moments de joie, des paysages magnifiques, mais aussi quelques scènes vraiment atroces et barbares – l’interdiction au moins de 12 ans est amplement justifiée.

Trailer

Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Idi_Amin_Dada
Site officiel : http://www.ledernierroidecosse-lefilm.com/ à noter encore que le site officiel est plutôt bien renseigné, avec beaucoup de données biographiques pour mieux appréhender le film.

Encore un film qui se penche au chevet du passé de l’Afrique, au lendemain de sa décolonisation. Suffisament précieux et essentiel pour justifier de se déplacer le voir, d’autant plus que le film est excellent.

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Nacho Libre

Catch kitch
Plongée au coeur du Mexique à moustache et à collant bleu ciel, fanatique de catch à paillette et de mauvais goût. Quand on trouve dans un film une réplique comme “quand on est oune homme, parfois on porte des pantalons moulants, dans sa chambre, youste pour rien”, on ne peut être que conquis.
Rating : moui

L’histoire : Un moine fasciné par les héros du catch décide un jour de devenir catcheur lui-même, et revêt la nuit son habit et sa cape pour briller.

Jack Black est fantastique en catcheur mexicain obèse, avec un jeu d’acteur à base de moustache et de regards inspirés et profonds vers l’horizon.

Attention néanmoins : ce film est fait par le réalisateur de Napoleon Dynamite … un gage de lourd et de longs silences angoissants.

En même temps, ce film tire toute sa croustillance du kitch mexicain – j’attends avec impatience le premier grand film sur le monde du catch à l’américaine, tel qu’on peut le voir à la télé. Là, je crois qu’on atteindra les sublimes de l’abysse des spectacles …

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